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Mieux Se Connaître Pour Être Plus Heureux

Amélie est une jeune femme pleinement accomplie.
Elle vit de sa passion pour l’écriture.
Elle a trouvé sa place au sein de sa famille, et donné un sens à sa vie.

Pourtant, moins de 2 ans en arrière, et avant de mieux se connaître , elle se laissait influencer par les autres.

Elle prenait des décisions sans prioriser son bien-être.
Encore moins sa santé psychologique, ou émotionnelle.
Et sans se demander ce qui était bon ou mauvais pour elle.

Elle était résignée à vivre des semaines à 100 à l’heure.
Elle ne définissait qu’à travers 2 critères.
Son métier de graphiste, et son rôle d’épouse.

Constamment épuisée, une charge mentale l’a rapprochant chaque jour du burn-out: elle n’imaginait pas qu’une autre réalité était possible.

“C’est pareil pour tout le monde”, songeait-elle.
Ses collègues de bureau, mais aussi les femmes de sa famille, sont dans le même état (lamentables) qu’elle.

”Et puis : je ne suis pas si malheureuse. Je ne suis pas à plaindre” se rassurait-elle.
Pourquoi remettrait-elle en question ce mode de vie, et de fonctionnement ?

Découvrez dans cet article comment et pourquoi Amélie a cherché à mieux se connaître après une immense déception personnelle.

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Mieux se connaître: les bénéfices

Aujourd’hui, Amélie se demande si tout ça n’est pas qu’un rêve.
Un joli rêve, mais un rêve quand même.

Elle a encore du mal à croire que cette vie est la sienne.
Elle n’avait que très secrètement espéré ce moment. Et pourtant, il est bien réel.

C’est bien elle qui se retrouve face à un journaliste, dans le salon cosy d’un hôtel particulier. Elle aussi qui vit de sa passion.
Et c’est bien elle qui va parler d’apprendre à mieux se connaître.

mieux se connaître

• Décupler son épanouissement personnel

Trouver sa voie professionnelle.
Nouer des relations authentiques et apaisées.
Ou encore, arrêter de se comparer aux autres.

Voilà un échantillon des bénéfices qu’Amélie a récolté en se connaissant mieux.

Sa confiance et son estime d’elle-même atteignent désormais des sommets.
Alors que 2 ans plus tôt, elles se situaient 6 pieds sous terre.

Mieux se connaître a renforcé sa santé mentale, physique et émotionnelle.
Elle a repris sa vie en main, et la créée 100% sur-mesure à son identité.

” – Bonjour Mme Delcourt, Loïc Armo, se présenta le journaliste en lui serrant fermement la main.
C’est moi qui ai le privilège de vous interviewer. Commençons si vous le voulez bien.”

Amélie acquiesça d’un signe de tête, et d’un sourire poli.

“Votre dernier roman est un triomphe auprès de la critique et du grand public.
Bravo pour ce succès, Mme Delcourt.
Je crois savoir qu’il y a quelques années, vous étiez graphiste dans une entreprise très prospère et bien réputée.
Qu’est ce qui vous a conduite à changer de vie pour devenir écrivaine ?

– Un naufrage. Celui de mon couple, lâcha-t-elle avec ironie.
Mon ex-mari et moi étions mariés depuis 10 ans, et du jour au lendemain, il m’a annoncé son départ.
Je n’ai rien vu venir.
Je pensais que tout allait bien dans le meilleur des mondes.

On s’est rencontrés au lycée.
Nous nous connaissions par cœur.
On se disputait peu. Pour ne pas dire jamais.

Notre quotidien tournait autour de nos emplois respectifs.
Il était acheteur dans une société agro-alimentaire. J’étais graphiste.
De supers jobs bien payés, mais très stressants en raison des énormes enjeux financiers.

On se retrouvait le soir avec plaisir, pour relâcher les tensions de la journée, dans l’intimité rassurante et familière de notre 30m2 parisien.
On anticipait les besoins de l’autre (enfin surtout moi) pour qu’il se ressource.

J’appréciais ma vie, mais avec le recul: je me rends compte que je n’étais pas heureuse.

• Éviter une vie en mode pilote automatique

 » – Tout était réglé comme du papier à musique.
Je vivais conformément aux valeurs transmises par mon éducation.
À savoir qu’une femme doit s’occuper du foyer, remplir le frigo, tenir à jour les lessives, et prévoir les vacances….

Tout semblait donc naturel et à sa place.
Je ne remettais rien en question.
Je reproduisais le schéma qu’on m’avait inculqué, par automatisme.

J’éprouvais une certaine fierté à maintenir cette organisation quasi-militaire.
Non pas en raison de mes contraintes (familiales ou professionnelles), mais parce que j’avais le sentiment de faire mes preuves en tant que femme.

Je pensais tout contrôler.
Mon emploi du temps.
Chaque moment de la journée, et par extension: mon avenir.

En étant sans cesse occupé, j’entretenais l’illusion de maîtriser ma vie.
J’anticipais tout.
Les besoins de mon mari.
La liste des tâches à réaliser pour que tout se déroule sans imprévus.
Ou que, le cas échéant, ces imprévus soient gérés.

Et j’y arrivais plutôt bien.
Aucune mauvaise surprise ne venait gripper la machine.

De l’extérieur, ça pouvait ressembler à une vie de couple idéale.
Tellement de personnes souhaiteraient cette situation.

Mais….

Mais en réalité, je ne prenais jamais le temps de faire le point sur mes envies, mes besoins, mes aspirations.
J’avais la tête dans le guidon.
Je ne m’accordais jamais de moment de répit. Pour moi. Seule.”

Le regard bienveillant de Loïc témoignait du véritable intérêt qu’il portait à son parcours pour mieux se connaître, et se réaliser.
Il semblait curieux de savoir la suite de l’histoire.
Il ne l’interrompait pas, encourageant tacitement Amélie à continuer.

Elle but une gorgée d’eau fraîche, et reprit.

“Est-ce que cela me convenait ? Avec le recul, je dois admettre que non.
Est-ce que j’avais pris soin d’identifier mes envies profondes pour orienter mes choix ? Encore moins.

J’étais persuadée que l’absence de problèmes représentait déjà une réussite.
Un mari gentil. Des salaires satisfaisants.
Un appartement bien situé et bien rangé.

L’ensemble de ma vie ressemblait à cela: rien ne dépasse.
Rien ne dénote.
Mais, rien ne me passionnait non plus.

Rien ne me donnait véritablement la motivation de me lever le matin.
À part remplir mes rôles d’employées modèles et de femme parfaite.

Bref. Il s’est lassé plus vite que moi.
Nous n’avons pas su communiquer pour recoller les morceaux de notre couple brisé.
L’enthousiasme s’était déjà étiolé, les sentiments aussi.

Ce fut la claque de ma vie.
La désillusion totale.
J’étais certaine qu’en étant celle qu’on attendait de moi, cela suffirait à être heureux ensemble.

-Comment avez-vous repris votre vie en main après ça ? »

Comment apprendre à mieux se connaitre

Comment apprendre à mieux se connaitre

Mon meilleur conseil pour apprendre à se connaître, est une invitation.
Celle de télécharger ce fascinant pdf:
Oser être soi-Le mag: Mieux se connaître pour être plus heureux.

• Savoir vivre vos émotions

La romancière poursuivie:

 » – J’ai d’abord pris le temps de vivre les émotions négatives et inconfortables. Et croyez-moi: j’ai eu ma dose.

Gérer ses émotions devrait s’apprendre à l’école.

On néglige trop souvent l’impact de nos ressentis sur nos décisions.
La peur nous fait renoncer.
La tristesse ou la colère nous poussent à prononcer des mots qui dépassent nos pensées.

Alors que l’enthousiasme et la sérénité nous rendent plus audacieuses.

J’ai chuté brutalement du nuage sur lequel j’étais.
La souffrance était abyssale.
Mon abattement maximal.
Puisque je ne savais pas comment le gérer, j’ai subi ce tsunami émotionnel.

J’étais d’ailleurs loin d’imaginer que mes yeux pouvaient produire autant de larmes.
J’ai passé des soirées entières:

  • en colère contre cet homme à qui j’avais tout donné.
  • à me juger durement, pendant des mois, d’avoir été si naïve sur la place que je devais tenir dans mon couple.
  • à me torturer l’esprit pour essayer de comprendre comment on avait pu en arriver là.
    Mais aussi pourquoi ce cataclysme n’arrivait qu’à moi.
    Parce que bien sûr se faire plaquer n’arrivait qu’à moi, ironisa-t-elle en haussant les sourcils pour renforcer l’absurdité de cette idée.

Ce divorce à 29 ans sonnait comme un échec.
Et avec lui, la fin du bonheur, et le renoncement à toutes sources de joie.

Seulement voilà : je ne pouvais pas rester toute ma vie en pyjama à chouiner.

Donc , après m’être longuement apitoyée sur mon sort…j’ai décidé de sortir de cet état de pessimisme et de déprime. Plus que tout, je voulais retrouver ma joie de vivre.

La douleur était encore présente bien sûr, mais l’aspect matériel (le déménagement, les démarches juridiques…etc) m’a forcé à aller de l’avant.

Que pouvais-je faire d’autre ? interrogea-t-elle.
Je ne pouvais pas continuer à stagner dans ma vie.
Je devais affronter la réalité, et me reconstruire.

J’avais perdu toute confiance et estime de moi : j’étais incapable de prendre la moindre décision.
Pour avancer, je devais à tout prix me reconnecter à moi-même

• Écouter son corps

Notre corps nous indique tout ce qui se passe dans notre tête.

La joie témoigne de notre réussite ou de l’amour.
Le stress nous signale que l’on ne se sent pas à la hauteur ou que l’on a peur de ce qui pourrait arriver.

Si on ne prête pas attention à cette boule au ventre, elle dirigera inconsciemment nos actes.

Notre cerveau fera tout pour nous empêcher de vivre cette anxiété.
Et il prendra le chemin le plus court.
Et en l’occurrence, c’est souvent l’évitement.

La sérénité souligne en revanche notre alignement.
Autrement dit, la cohérence entre nos souhaits, et nos actions.

J’ai donc arrêté de reléguer les signes de stress et de mal-être, à la “normalité” de mon existence.

Car “non ce n’est pas normal de manquer de sommeil parce que vous êtes inquiète. Ni même que vos épaules tombent et se courbent sous le poids de votre charge mentale”.

Je pourrais aussi bien citer l’eczéma, les cheveux qui tombent, ou encore l’alimentation émotionnelle, mais je ne voudrais pas plomber l’ambiance.

Tout ça pour dire que j’ai accordé de l’importance aux réactions de mon corps.
Aux signaux qu’ils m’envoient.

J’ai appris aussi à le soulager, en conscience, des émotions inconfortables.
Et à créer beaucoup d’émotions stimulantes.

• Se recentrer sur soi

 » Je me suis alors demandé ce que je souhaitais , moi.

Maintenant que je n’avais plus à m’occuper de quelqu’un d’autre.
Maintenant que la prison dorée que j’avais moi-même construite s’était écroulée: je n’avais plus de raison de m’oublier, ni de me faire passer au second plan.

Je me suis recentrée sur moi.

Quitte à ce que cette épreuve marque ma vie, j’ai décidé qu’elle l’influencerait positivement.
Cette rupture constituerait le début de quelque chose.
En l’occurrence, d’une vie répondant à mes besoins et mes désirs.

– Concrètement : comment avez-vous procédé pour rebondir et devenir l’auteur et la femme accomplie assise en face de moi ? interrogea Loïc ?

• S’auto-observer

Quelles que soient les blessures émotionnelles que l’on traverse, il n’existe que 2 solutions : subir ou réagir.
Dans le 1er cas : faire l’autruche.
Continuer à croire que notre bonheur et notre mal-être dépendent des autres.

Ou bien observer ce qui s’est passé.
Comprendre ses propres comportements.
Et en changer pour ne pas répéter les mêmes scénarios.

Ne rien remettre en question, et vivre selon des automatismes ne m’ont rien apporté de positif.
Quand tout s’est arrêté, mon image et mon estime de moi étaient au plus bas.

Pourtant, la vie continuait.
Mes obligations professionnelles aussi.

Je ne pouvais pas me morfondre pendant des mois pour une rupture.
Bien que très douloureuse: ce n’était qu’une séparation amoureuse.

L’unique conséquence restait d’ordre émotionnel.
Ça fait (très) mal de se faire plaquer.
Mais l’abandon n’était pas le plus difficile à encaisser.

-Que voulez-vous dire ? s’étonna Loïc en écarquillant les yeux, de toute évidence surpris par cette révélation.

Apprendre à mieux se connaître revient à prendre conscience de soi.
De nos modes de pensées.

S’auto-observer de manière objective, autrement dit : l’introspection, reste une étape indispensable de la connaissance de soi.

Sans se poser les bonnes questions sur soi-même: on n’avance pas.

Sans accepter notre part de responsabilité dans nos expériences de vie, on reproduit indéfiniment les mêmes erreurs.
On répète les cycles du passé. Encore et encore.

Cette auto-évaluation m’a permis de comprendre que je souffrais, avant tout, de m’être trompée de voie.

Mon amour-propre s’est retrouvé au tapis.
Cette séparation inattendue m’a fait l’effet d’un violent coup de point dans le ventre.
Je m’imaginais, sans doute, être au-dessus toute déconvenue.
Dans ma vie de couple en tout cas.

J’avais plus mal à l’égo qu’au cœur, s’amusa-t-elle avec une pointe de sarcasme dans la voix.

Une fois que j’ai eu compris ça, j’ai changé de comportement.

Je me suis d’abord trouvé complètement ridicule de croire que personne ne pourrait jamais me larguer, puis je me suis reprise en main.

J’ai accepté d’être vulnérable.
Imparfaite.
J’ai arrêté d’être en colère contre mon ex, et contre moi-même.

Je me suis pardonnée d’avoir construit ma vie sans réfléchir à ce que je voulais, moi.

Mieux se connaître soi-même

• Vouloir se sentir bien

Pour soulager les douleurs (celle de l’abandon et de mon soi-disant échec), j’avais besoin de remettre du positif dans ma vie.
De me recentrer sur moi.

Instinctivement, j’ai eu envie de rendre mon quotidien plus agréable.
Je cherchais à contre-balancer cette pesanteur dans ma poitrine.
“J’avais le coeur lourd” comme dit l’expression populaire.
Je devais compenser cette oppression.

Puisque la situation émotionnelle restait difficile à digérer, ma vie devait être simple.

Je me suis efforcée de me libérer l’esprit au maximum

Après tant d’années à penser à 2 et pour 2, je me sentais paumée.
C’est un peu bête d’être indécise pour soi-même.
Ne pas savoir ce qui nous rend heureux, là maintenant tout de suite.
Et pourtant, c’est ce qui se produit quand on se perd.

– Comment vous y êtes-vous pris alors, demanda Loïc ?

– J’ai commencé presque scolairement ce chemin de la reconnexion à moi.
J’ai listé les activités qui me procuraient du plaisir, les émotions qui me nourrissaient.
Et j’ai identifié mes besoins et mes envies.

Je souhaitais renouer avec mes passions, et tester de nouvelles choses.

J’ai consacré le peu d’énergie qu’il me restait, à ne faire que ce que j’aimais.
Ma seule motivation consistait à répondre à cette question:
“Que puis-je faire, pour me sentir bien ou mieux , là -maintenant-tout de suite ET à long terme ? “

La deuxième partie de la question est primordiale si vous ne voulez pas engloutir la plaquette de chocolat tous les soirs, précisa Amélie en souriant.

Je me suis donc inscrite à un cours de danse malgré des années d’interruption.
Cette discipline m’a toujours procuré beaucoup de plaisir et de joie.
Je n’étais pas en terrain inconnu.

C’était rassurant.

• Reconnaître ses erreurs contribue à mieux se connaître

Je cicatrisais progressivement.
La douleur devint de moins en moins vive au fil du temps.

L’apaisement émotionnel permet de prendre du recul, et continuer cette introspection.
J’ai compris ce qui s’était vraiment passé.
J’ai saisi les croyances qui avaient orienté mes choix, et anéanti toute chance d’être profondément heureuse.

-Le fameux adage “l’amour rend aveugle” c’est ça ? Pensez-vous avoir été dans le déni d’une histoire vouée à l’échec ? interrompit le journaliste qu’Amélie trouvait de plus en plus séduisant.

-Non, plutôt dans le déni de moi-même pendant toute la durée de cette relation.

J’ai toujours était d’une nature indépendante.
Je ne saisissais pas le moment où j’avais basculé dans la dévotion sans limite pour mon couple.
Au point de m’oublier, moi.
Au point d’accepter sans cesse le compromis par peur du conflit.
Au point de ne pas me rendre compte que j’avais abandonné tout loisir individuel, pour mieux assurer les tâches de la maison.

Et le pire : sans que mon ex ne m’ait rien demandé.
Je l’ai fait de ma propre initiative. Inconsciemment certes, mais de ma propre initiative.

Je me suis coupée de toutes sources de plaisir, de satisfaction personnelle, de confiance en moi (hors cadre professionnelle), de temps pour moi.

J’ai remis tous ces paramètres de bonheur et d’épanouissement dans les mains de mon couple.

En découvrant cela, j’avais l’impression de naitre une seconde fois.
De reprendre mon souffle après avoir été privée d’oxygène pendant des années.

J’ai reconnu et accepté mes erreurs.

Au moment de la rupture, j’étais une inconnue pour moi-même.
9 mois plus tard, j’étais redevenue ma meilleure amie.

• Comprendre quelles pensées inconscientes guident vos choix

J’étais beaucoup plus apaisée.
J’avais compris, et digéré mon plaquage-surprise.

J’avais identifié pourquoi j’avais choisi cette attitude.

En vérité, je cherchais à remplir le rôle de la femme modèle, je visais d’être irréprochable, et d’un soutien indéfectible pour mon mari.

J’ai grandi avec la pensée qu’un homme travaille dur pour faire carrière et gagner beaucoup d’argent.
Tandis que son épouse se doit d’entretenir une maison accueillante, et éduquer les enfants.

Je ne voulais pas décevoir ma lignée féminine.
Ma mère, ma grand-mère, mes tantes étaient des femmes au foyer exemplaires.
Elles ont élevé entre 3 et 5 gamins chacune, portaient des tenues impeccables, assurer les tâches ménagères, s’engager dans des associations de parents d’élèves …et j’en passe.
Brie Van de Kempt était une petite joueuse en comparaison.

Ma sœur et mes cousines ont choisi cette voie-là.
Elles sont heureuses ainsi. Et je suis sincèrement ravie, si leur bonheur correspond pleinement à ce qu’elles souhaitaient.

Moi j’ai toujours eu l’impression d’être différente, de ne pas être une femme telle qu’elle était définie dans mon éducation.

Je culpabilisais terriblement de ne pas désirer la même chose.
Elles avaient l’air contentes, et ne comprenaient pas pourquoi je n’envisageais pas le devenir.

Je me sentais indigne.
Voire carrément ingrate.

Bien sûr que je voulais être heureuse.
Mais pas de la même façon.

Et je crois que ma mère était simplement désemparée.
N’ayant connu qu’un seul paradigme, elle ne savait pas comment m’accompagner pour trouver la voie de mon épanouissement.

Ajoutez à cette vision du rôle de la femme, un 80 A et un goût prononcé pour le sport, et vous obtenez une gamine qui ne se reconnait dans aucune femme de son entourage.
Mais dans aucun modèle féminin non plus.

Par extension, je me suis sentie exclue du clan des Femmes.
De toutes les femmes.
Pas seulement celles de ma lignée.

Je l’ai très mal vécue.
Et c’est normal: le besoin d’appartenance est un des besoins fondamentaux de l’espèce humaine.

À tel point que la peur du rejet nous éloigne de notre authenticité.
Nous incite à rentrer dans un moule.

Au final, j’ai toujours cherché à combler ce fossé entre mes envies profondes, mais refoulées, et le schéma familial.
Par besoin d’appartenance justement.

Je m’efforçais de prouver à moi et aux autres que malgré mes ambitions de carrière, j’étais digne de la tribu féminine dont j’étais issue.
Digne d’être aimée.
Et pour cela, j’ai tout mis en oeuvre pour leur ressembler.

Je me suis dévouée corps et âme à ma moitié…au point de me perdre pour coller à cette image de la femme.

En réalité, on n’appartient qu’à soi-même.
Il est là, le véritable sentiment d’appartenance: celui aux valeurs importantes pour vous, pour votre épanouissement.

La seule personne dont vous devez chercher à être digne: c’est vous, martela Amélie d’une voie convaincue.

– C’est à ce moment là que vous avez décidé d’écrire ? interrogea Loïc impatient de connaître la suite

• Aller vers ce qui vous passionne

 » – Une fois la douleur apaisée, j’ai continué le cours de ma vie, en maintenant ces activités . Elles me faisaient du bien, me redonnaient une meilleure image de moi, et m’amenaient à créer davantage de relations amicales authentiques.

J’étais des plus en plus à l’écoute de mes envies.
Je ne culpabilisais plus d’incarner ma propre définition de l’épanouissement.

Quand vous goutez à l’enthousiasme et au plaisir de vivre pour vous et non plus pour les autres : impossible de fonctionner différemment.

Je dirais même que c’était devenu une nouvelle philosophie, un nouveau mode de vie.

Et puis je voyais la vie sous un autre angle.
Une chance à ne pas gaspiller.

On a vite fait de passer à côté de son existence si on ne se connait pas soi-même.

On se conduit comme un petit robot, en pilotage automatique, à reproduire sagement ce que l’on a observé chez nos ancêtres.

Ces modèles parentaux, et sociétaux sont le lit d’une quantité incroyable d’injonctions, de références limitant notre conception de ce qu’il est possible de réaliser, et même d’être.

J’avais très envie d’écrire. Gamine je rêvais d’être romancière.
Timidement, je me suis inscrite à des ateliers d’écriture près de chez moi.

Sans pression. Par envie. Par passion.

• Déconstruire les croyances limitantes

Je ne m’imaginais pas vivre de ma plume.
J’étais pétrie de croyances limitantes.

Écrire quoi ? Et comment?
J’étais persuadée de n’avoir aucune imagination, et encore moins de talent.

Je me suis retrouvée confrontée à des incertitudes, ou plutôt la certitude que je ne pouvais pas le faire.

Ces pensées m’empêchaient d’oser, et de passer à l’action.
Ne serait-ce que de lire mes textes à ma prof, ou participer à des concours de nouvelles.

Je me disais :
“ Écrire n’est pas un vrai métier, c’est un loisir”.
“C’est difficile d’en vivre”
“Je suis douée dans mon job actuel, et promise à une grande carrière: je ne vais quand même pas tout gâcher”.


Mais ça n’a pas duré longtemps.
Je me connaissais mieux.
Je m’acceptais et m’aimais chaque jour un peu plus.

Au fond de moi, je sentais que je ne devais pas en rester là.
Et quand on se connait bien, on fait confiance à cette petite voix.

Grâce à l’introspection, on avance et on progresse sur nos objectifs malgré les obstacles.

J’ai déconstruit ces pensées négatives, car je voulais essayer de réaliser mon rêve.
Et je savais que c’était possible.

En programmation neuro-linguistique, on dit que chaque personne possède en elle les ressources nécessaires à son propre épanouissement.

C’est exactement ce que je voulais.
Vivre heureuse en utilisant mes points forts, mes richesses naturelles.

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• Apprendre à mieux se connaître en trouvant son unicité

J’avais retrouvé des activités apaisantes et exaltantes.
J’avais compris les schémas répétitifs délétères.
La prochaine étape consistait à identifier mes zones de lumière, et donner un sens à ma vie.

Seulement voilà: j’aurais pu remplir 2 pages complètes en énumérant mes défauts…mais à peine 1 avec mes atouts.

J’ai continué à mieux me connaître.

Cette fois-ci, j’ai axé mon introspection sur mes compétences.
Je me suis demandé ce que je réalisais sans effort, et quelles prédispositions naturelles je possédais.

J’ai utilisé des tests de personnalité comme le human design.
Et j’ai capitalisé sur les réponses que j’y ai trouvées.

Par exemple, j’ai compris que je pouvais impacter les autres grâce à une forte empathie, une facilité à communiquer avec quiconque, une capacité intuitive à savoir ce qui est juste et bon pour moi (et à montrer aux autres comment faire).

J’ai identifié le point de rencontre entre mes sources de motivation, mes compétences, ma personnalité .

J’ai pris ma place dans le monde.

Parallèlement, l’écriture occupait de plus en plus de place dans mon agenda, et j’adorais cela. Jusqu’au jour où j’ai osé participer à un concours de nouvelles.

• Objectif d’une bonne connaissance de soi : vivre selon ce qui compte pour soi

J’étais fière d’avoir dépassé mon sentiment d’imposture .

Lorsque j’ai rencontré les organisateurs à la remise de prix, ils ont demandé à lire mes autres récits.
Ils estimaient que j’avais du talent dans ce domaine.

Ils m’ont rappelé quelques semaines après pour me proposer un contrat de publication .

Je ne m’en croyais toujours pas capable, mais j’en avais furieusement envie.
J’avais peur d’échouer, de quitter mon emploi, de me positionner en tant qu’écrivain.

Le travail de connaissance de moi réalisé les mois précédents a alors pris tout son sens.

Cette confiance en moi retrouvée m’a servi à oser aller de l’avant, et de ne pas m’arrêter à cette peur.

Bien se connaître permet de comprendre que nous sommes le premier rôle et le scénariste du film de notre vie.

Il n’en tient qu’à nous, et à nous seules de vivre la vie que l’on désire.
Je sais que je peux tout obtenir si je m’en donne les moyens.
Mon épanouissement est possible dans toutes les sphères de ma vie.

Je me suis accrochée à cette foi en moi fraîchement reconstruite.
J’ai utilisé ma zone de génie pour sortir de ma zone de confort.
J’ai donc déconstruit les pensées inutiles me barrant l’accès à mon rêve .

La suite vous la connaissez : ce 1er roman et le succès inattendu qui me valent cette entrevue aujourd’hui.

– Comment on réagit vos parents ? S’enquit le journaliste.

Mieux se connaître: le résultat

– J’avoue que j’appréhendais énormément leurs réactions.
Je ne leurs ai annoncé qu’une fois le roman édité.
Je voulais leur offrir un exemplaire.

Qu’ils ne puissent pas douter de la réalité de ma nouvelle vie.

Ils étaient très émus et heureux que je sois si épanouie après ce que j’avais traversé.
Ma mère était épatée par ma résilience, et ma transformation.

Elle m’a même dit:
« Tu es une femme courageuse Amélie, tu peux être fière de celle que tu es devenue. Tu assumes sans complexe tes désirs singuliers et tes rêves les plus fous…même s’ils sont à 1000 lieux du cadre dans lequel on t’a élevé. »

Il y a toujours un tant mieux derrière un tant pis.
À nous d’aller chercher ce tant mieux et de mobiliser les ressources nécessaires pour le construire.

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