Rester positive, comment faire quand on souffre ?
La journée commençait plutôt bien. Le soleil brille. Votre emploi du temps est léger. Votre humeur, excellente.
Mais les galères se succèdent au fil de la journée. Une dispute avec chéri. Votre patron qui refuse votre demande de mutation. Et une facture qui arrive.
Frustration / colère / douleur.
Comment, rester positive quand les émotions négatives s’accumulent ?
D’ailleurs, ne serait-il pas plus efficace de se rouler en boule sur votre canapé ?
Vous apitoyer sur votre sort. Attendre que chéri s’excuse.
Faire comme si tout allait bien ? Impossible ! Vous souffrez trop.
Découvrons pourquoi les émotions négatives, n’empêchent pas de rester optimiste.
Et surtout, comment gérer cette coexistence.

Rester positive, ça veut dire quoi au juste ?
Plan de l'article
Rester positive, ne veut pas dire que vous reniez la douleur de votre séparation amoureuse.
Ça ne signifie pas non plus que vous étouffez la culpabilité qui vous ronge, quand vous choisissez d’aller au yoga, plutôt que de passer voir votre mère.
Qu’on se le dise : les émotions négatives font partie de la vie.
Cependant, cela n’empêche en rien, de rester positive.
La gestion de vos émotions négatives, est une expérience de vie.
Maintenir un état d’esprit positif, désigne une volonté de reconnaître,
et accepter un ressenti négatif, mais sans se complaire dedans.
En d’autres termes, il s’agit de gérer une émotion, en regardant loin devant, les issues possibles…malgré la douleur la frustration, ou la colère liée à une circonstance.
Imaginez-vous en train de vous murmurer :
“ Je sais que tu as mal. Je comprends pourquoi. Mais tu vas voir : tout va bien aller.
Et tu ressortiras grandie d’avoir traversé ce moment ”
Entretenir des pensées positives, c’est avoir la conviction qu’il existe une sortie de crise qui vous conviendra.
Une solution apaisante.
Une opportunité encore meilleure.
Prenons un exemple. Une ampoule vous foudroie le pied à chaque pas.
Pour autant, vous ne regardez pas vos pieds en marchant.
Vous savez que vous souffrez à cause de cette ampoule. Pas besoin de la regarder.
Non : vous préférez lever la tête pour repérer une pharmacie.
Aaaah, je sens que c’est plus clair pour vous !
Vous préférez rester assise, en attendant que quelqu’un aille la pharmacie pour vous ?
Voyons ensemble, si ce serait plus efficace.
Rester positive, est-il plus efficace que de pleurer …et d’attendre ?
Si j’étais face à vous, je dessinerais un joli tableau à 2 colonnes, pour chercher la meilleure option.
Avantages / inconvénients…mais, ça me rappellerai trop mes cours de math de 4e B.
On n’est pas là pour se prendre la tête avec ce genre de choses. Restons simples et légères.
Alors plutôt que le théorème de Pythagore, utilisons le modèle de Brooke Castillo (beaucoup plus simple)
• Rester optimiste : quels intérêts ?
1- Prenons une circonstance : troisième fois que l’on vous refuse une promotion.
Pourtant, vous avez les mêmes compétences que les candidats retenus pour le poste.
Bien que déçue, vous choisissez de rester confiante.
Oui, vous êtes frustrée et ne comprenez pas la décision de votre boss. Mais vous ne pouvez pas agir sur son choix.
Vous lâchez prise , et restez calme.
Vous êtes reconnaissante pour votre job actuel. Ce qui ne vous interdit pas d’être persuadée qu’un autre, encore plus excitant, vous attend. Un jour. Et ce n’était ni aujourd’hui, ni pour cette fonction-là .
Concrètement donc : vous vous donnez le droit d’être triste, voire en colère.
Vous gérez cette émotion négative (nous verrons après, comment faire),
mais votre pensée est :
“ le meilleur est à venir. Une autre opportunité m’attend”
2- Quelle émotion génère cette dernière pensée ? La confiance, la sérénité.
Grâce à cet optimisme, vous serez en mesure de poser des actions positives.
Par exemple : chercher un autre poste, une façon différente d’évoluer dans votre entreprise.
Sans compter que vous serez beaucoup plus ouverte aux opportunités. Une discussion avec un collègue, une idée qui émerge, une perche qu’on vous tend. Vous êtes à l’affût.
Avoir pris du recul par rapport à votre déception, vous permet de voir la situation sur un autre angle. Celui de repérer, autour de vous, les autres solutions qui se présentent.
Vous avez transformé la façon d’aborder cette épreuve, en reformulant votre pensée.
“Je n’ai pas eu CETTE promotion, car une autre m’attend.”
3- Résultat : auto-validation. Vous finissez par trouver un changement de carrière qui vous anime.
• S’apitoyer sur la douleur: quels résultats ?
1- Reprenons le même contexte: troisième fois que l’on vous refuse une promotion, malgré vos compétences.
Vous êtes déçue, et en colère. Vous enragez et ruminez cette incohérence.
Cette fois-ci : vos pensées tournent en boucle autour de cette douleur.
Vous ressassez l’injustice. Le manque d’impartialité.
Probablement, que vous remettrez en cause vos aptitudes professionnelles.
Vous pensez que vous n’êtes pas “assez” (organisée, expérimentée, souriante…blonde, petite !)
En un rien de temps, votre image de vous est ultra négative.
Vous perdez en confiance en vous.
2- Les émotions qui en découlent sont le doute, et la résignation.
Peut-être même que vous trouverez déplacé, d’avoir cru autant en vous.
Il devient évident qu’avec un tel ressenti, votre seule envie sera de vous faire petite.
Vous ne croyez plus en votre potentiel. Les offres internes ne vous intéressent plus, et vous passent sous le nez.
Ce nouveau projet de service ne vous excite même plus.
A force : vous ne vous sentez pas capable, de reprendre confiance en vous .
Votre concentration est maintenue sur la première pensée (négative), qui vous est venu (la déception).
Vous n’avez pas reformulée votre pensée,
et donc pas redirigée vos actions.
“Je n’ai pas eu CETTE promotion,….parce que je ne suis pas assez ceci ou cela”
3- Résultat : auto-validation. 2 ans plus tard, vous occupez toujours le même poste.
• Comparer : rester positive ou être négative ?
Circonstance : refus d’un job. C’est un fait, c’est neutre.
Rester positive | Rester négative |
Pensée positive : “ Je n’ai pas eu CETTE promotion, car le meilleur est à venir. Une autre opportunité m’attend.” | Pensée négative : “Je n’ai pas eu CETTE promotion,….parce que je ne suis pas assez ceci ou cela” |
Émotions générées par cette pensée : la confiance en vous | Émotions générées par cette pensée : doute, et perte de confiance en vous |
Actions posées : recherche, acceptation d’opportunités | Actions réalisées : aucune, résignation |
Résultat : le poste de vos rêves | Résultat : vous gardez le même poste. |

Comment rester positive quand on souffre ?
• Reformuler une pensée
Ce n’est pas un scoop, les mots ont un impact sur nous.
Déclaration d’amour, colère, rupture, déception, enthousiasme.
Un mot plutôt qu’un autre peut changer la charge émotionnelle.
Pour prendre du recul sur une situation, la considérer selon un autre point de vue : reformuler la pensée que vous en avez, est indispensable.
“Je ne conviens jamais au poste que je convoite”,
devient alors: “ mon CV ne convient pas”, ou “mon expérience n’est pas suffisante.”
“J’ai trop de vergetures sur le ventre”
devient “J’ai des vergetures qui reflètent les transformations de mon corps”
“Je suis trop timide”
se convertit : “J’ai la qualité à me mettre en recul et observer”
Dans tous les cas, rien n’est figé.
Tout peut changer et évolué. Y compris vous.
Être timide est un fait neutre, un constat.
Vous pouvez changer cette interprétation que vous portez à votre timidité.
Et même, remettre en cause votre timidité.
Peut-être vous croyez vous timide: mais est-ce vraiment vrai, ou est-ce une croyance ?
Une pensée négative, est transposée en une tournure positive.
Rester positive ou se morfondre dans le négatif,
devient une simple adaptation de mots, initialement neutres.
Ces pensées, exprimées de façon plus positives, peuvent même vous servir de mantra.
Ne négligez pas la puissance des affirmations positives.
Cet article, vous guidera si vous débutez dans cette démarche: 52 affirmations positives pour booster sa confiance en soi.
• Comprendre et gérer l’émotion négative, en l’écrivant
La douleur est là, et il faudra peut-être du temps pour qu’elle disparaisse.
L’émotion est toujours la traduction d’une pensée.
L’écriture intuitive et le journaling, sont les outils les plus efficaces, et doux à la fois.
Tel un baume apaisant, ces méthodes sont le pilier de la libération de vos émotions négatives.
Par conséquent, mettre vos pensées par écrit, deviendra vite indispensable pour rester positive.
Un exemple ? Ok !
Vous étiez tellement convaincue que cet homme était votre futur mari : la souffrance liée à la rupture vous terrasse. Bien sûr, il y a les sentiments amoureux.
Mais à quoi cette souffrance est-elle due ?
Au fait, de vous êtes leurrée. D’avoir espéré.
La peur de ne plus retrouver personne.
Ou bien encore de la colère envers vous-même, d’y avoir cru.
Digérer cette émotion passe toujours par l’acceptation. La reconnaissance de la douleur.
Le consentement à la laisser faire son chemin.
C’est à ce moment-là, que vous aurez la force d’explorer ce qu’elle signifie.
Toutes ces questions doivent trouver des réponses pour vous sentir soulagée, mais aussi décisionnaire dans l’expression de vos pensées.
• Agir pour se sentir bien…et non par évitement de la douleur
Vous donneriez tout pour stopper cette douleur. D’ailleurs, vous faites tout pour l’éviter : la renier, continuer à vivre comme si elle n’existait pas, croire qu’elle va passer.
Et si vous agissiez en cherchant la satisfaction, en désirant vous apporter de l’amour à vous-même… plutôt qu’en fuyant la douleur ?
Demandez-vous comment voulez-vous vivre cette expérience de vie. Dans votre corps, je veux dire.
On a bien compris qu’orienter vos pensées positivement, est gage de résolutions satisfaisantes.
Mais votre corps, comment voulez-vous le traiter pendant ce laps de temps ?
En vous focalisant sur le point de douleur , ou bien en lui procurant des bons soins.
Illustrons cela.
Le temps qu’un antibiotique calme la souffrance d’une plaie.
Préférez-vous continuer à appuyer sur la blessure, ou adoptez-vous une position antalgique ?
On est d’accord. On vise le meilleur. L’accalmie.
Faites de même lorsque vous ressentez des émotions négatives.
Apportez à votre corps des sources de réconfort, et de signe d’amour.
Considérez-le avec amour.
Tel le corps de votre enfant intérieur que vous couvrez de caresses réconfortantes.
Un bon bain, une séance de sport, une manucure, votre série préférée, un roman captivant.
Favorisez les activités qui vont créer des émotions positives.
Se recentrer sur vous et vos besoins sera votre meilleur allié.
Si les pensées sont créatrices d’émotions, l’inverse est vrai aussi.
La satisfaction, la joie, l’enthousiasme,
ou encore la fierté vous permettront de rester positive.
• Reconnaitre vos richesses, et pratiquer la gratitude
Vous pleurez sur ce que vous n’avez pas.
Résultat : vous vous centrez sur le manque.
Ouvrez les yeux, et faites le point sur tout ce que vous avez.
Je ne parle pas uniquement de votre écran plasma ou votre smartphone.
Je parle de vos amis, d’un job (même si ce n’est pas celui de vos rêves pour le moment), de quoi vous nourrir, de l’eau.
Vos ressources les plus précieuses sont en vous .
Elles peuvent être développées à l’infini.
Un cerveau qui vous permet de générer les pensées nécessaires à la création de la vie qui vous fait vibrer.
La capacité de lire et de comprendre cet article.
La culture, la connaissance sont sources d’évolution, de joie, de nouvelles rencontres, de partage humain qui vous rendront si riches.
Vous avez déjà tout pour assurer votre sérénité, votre paix intérieure et rester positive.
Le reste : ce que vous désirez, est simplement en train de se construire, rien d’autre.
Vous l’aurez compris, la gratitude est également une émotion apaisante, qui permet de rester optimiste.
Vous avez tellement de choses dans votre existence!
Vous n’avez plus de raison d’être triste: vous avez tous les atouts et les richesses en vous pour créer un changement positif.
Dressez une liste mentale , ou sur papier de toutes les richesses spirituelles et ou matérielles que vous possédez.
Pour conclure, souvenez-vous :
“La douleur de la vie est inévitable, mais la souffrance est optionnelle.
Vous avez le pouvoir de choisir l’option, ou son contraire”.
