Assume d’être le coquelicot, au milieu du champ de blé
Tirer parti de sa différence et en faire une force
Sommaire:
- Avoir trouvé sa place: l’exemple d’Emma
- Blessure d’enfance: se sentir différent
- Tirer parti de sa différence et en faire une force
- Mise en pratique: les questions à vous poser pour avancer
Le soleil qui chauffe à travers la vitre. L’absence de bouchons sur la route. Leur chanson préférée diffusée à la radio, et qui leur rappelle tant de souvenirs. Emma et Clément sont plus heureux que jamais. La visite de ce qui sera peut-être leur future maison s’annonce parfaite.
Ils sont si excités par cette nouvelle étape
Leur premier achat immobilier. Ensemble. Le signe d’un engagement, d’une volonté de partager une tranche de vie, voire leur vie toute entière.
Le début de la vie d’adulte. Après des années d’adolescence, et de jeune majeure tumultueuses. Chercher sa propre identité et son propre chemin fut difficile pour elle.
Mais désormais, Emma sait enfin qui elle est. Grâce à une meilleure connaissance de ses atouts: enfin, elle ose être elle-même. Que c’est reposant de trouver la paix intérieure.
Emma savoure chaque jour son bonheur amoureux. Elle, dont l’énergie débordante et les avis bien tranchés, ont parfois fait fuir les hommes: elle a trouvé un chéri qui lui correspond. Complicité, valeurs communes, éclats de rire, et débats houleux remplissent leur quotidien. Se sentir à la fois libre, respectée et aimée telle qu’elle est vraiment a sûrement représenté le plus grand soulagement de la vie d’Emma.
La voiture ralentit, et le GPS confirme. Ils sont arrivés à destination.
De l’extérieur, la propriété tient toutes ses promesses. Accueillante. Propre. Au calme.
Le propriétaire est déjà sur place.
Sans plus attendre, ils pénètrent dans la maison.
Ils sont rapidement conquis par la luminosité des pièces. Le salon baigné de clarté invite à la détente. La cuisine est un appel à la convivialité. Les chambres sont décorées avec goût. Emma et Clément ne se séparent pas de leur sourire. Pas de doute: cette habitation correspond en tout point, au nid d’amour qu’ils recherchent.
Encore le jardin à visiter, et ils auront terminé.
Blessure d’enfance: se sentir différent
Plan de l'article
Emma est saisie par ce qu’elle découvre en franchissant le seuil de la grande baie vitrée. A l’instant même, où elle pose un pied sur la terrasse: l’émotion la submerge.
Une vingtaine de mètres plus loin, se tient un immense champ duquel dépasse une multitude de points rouges.
Des coquelicots.
Cette fleur est un symbole très fort pour la jeune femme.
Il y avait un champ de coquelicots non loin de chez ses parents.
Elle aimait s’y rendre, car elle y trouvait un apaisement et un calme naturel. C’était une sorte de refuge pour elle.
Elle avait passé beaucoup de temps, allongée, à essayer de comprendre ce qui ne tournait pas rond chez elle.
Pourquoi avait-elle des idéaux si différents de ses parents ?
Pourquoi sa vision de la vie était-elle si éloignée, de ceux qui l’avaient éduquée ?
Ce n’est qu’au décours d’un cours de sciences, qu’elle appris comment était perçue cette plante. Souvent isolée au milieu des prés, elle est souvent considérée comme une mauvaise herbe. Poussant et vivant sans qu’on l’ai semée. Une fleur rouge vif qui détériore la vue impeccable, et uniforme d’un champ de céréales. Accrochant le regard, et déséquilibrant par touches l’unité parfaite de la blondeur du blé.
Exactement comme Emma se sentait dans sa famille.
Différente. Dérangeante.
Agaçante, et troublant le conformisme qu’on attendait d’elle.
Solitaire dans une famille toujours ensemble.
Sachant cela, elle trouvait dans ce lieu, l’apaisement de manière plus évidente encore.
Comme un lien spirituel avec cette fleur.
Sa présence sauvage en plein champ, était pour la jeune femme,
la preuve, que rien ne pouvait l’empêchait d’être là où elle voulait être.
Loin de dénaturer le paysage, Emma avait la certitude que c’était tout le contraire.
Les touches écarlate sublimaient la blondeur des blés, et magnifiaient le vert de la colline en arrière-plan. Ce n’est pas un hasard, si cette fleur a inspiré de grands peintres.
2 fois par an, les coquelicots fleurissaient donnant raison à Emma que rien ne pourrait l’empêcher de pousser, de grandir et de s’épanouir.
Avec la force et la ténacité de ces herbes folles, Emma avait décidé de vivre selon sa vraie nature. Et tant pis, si elle dénotait. Tant pis si elle accrochait le regard. Tant mieux si on l’a remarquée et qu’elle était aimée.
Le rouge n’est pas visible sans le jaune du céréale. Et le carmin sublime la pâle douceur des céréales.
Les 2 entités ne sont pas antinomiques: elles sont complémentaires et renforcent mutuellement la beauté de la vue.
Tirer parti de sa différence et en faire une force
Cette métaphore a permis à Emma de ne pas rejeter son éducation. De pardonner. D’être apaisée. C’est parce que ses parents sont comme ils sont, doux et calme, que sa beauté étincelle.
Inversement: le dynamisme d’Emma met en lumière leur constance.
Le propriétaire s’apercevant que la jeune femme était subjuguée par la vue, il lui appris autre chose.
“Bien qu’il se trouve derrière la clôture, ce champ vous appartiendra si vous achetez la maison. J’ai clôturé uniquement pour empêcher que mon chien ne s’évade trop loin”
Sans aucun doute, cette maison serait la sienne
Mise en pratique –
Les questions à vous poser pour avancer:
- Quelle est votre grande blessure d’enfance ?
- Quel trait de votre personnalité, vous a-ton reproché ? Ou laquelle de vos différences était perçue comme négative ?
- comment pouvez-vous utiliser ce trait de caractère comme une force, une différence positive ?
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