Vivre Pour Soi et Non Pour Les Autres : 4 Raisons Non Égoïstes De S’y Mettre
Vivre pour soi et non pour les autres.
Vous en rêvez, mais vous avez peur.
Tiraillée entre : faire ce que vous aimez et ce qui ferait plaisir aux autres.
Vivre pour soi sous-entend s’affirmer, oser dire non et imposer vos limites…aux autres.
Construire une vie pour soi demande de dépasser la peur d’être blessante.
De passer pour une égoïste.
Mais oser vivre pour soi n’est pas un acte narcissique.
Bien au contraire.
Découvrez dans cet article:
- pourquoi vivre pour soi et non pour les autres représente une démarche altruiste.
- comment prioriser vos besoins sans devenir égoïste

Vivre pour soi: définir le cadre
Plan de l'article
• Pourquoi est-ce difficile de vivre pour soi-même?
Parce que depuis toujours nous cherchons la validation dans le regard des autres.
Notre besoin d’appartenance nous incite à vouloir plaire à tout le monde.
Et ça commence dès le plus jeune âge.
Félicitations, sourire et gratifications des parents représentent la stimulation ultime des enfants.
Ce système de récompense nous conditionne à répondre aux attentes extérieures avant tout.
Pour en savoir plus sur les conditionnements limitant votre épanouissement : découvrez cet article sur le Human design.
En vieillissant, notre indiscutable envie d’être aimé nous pousse à faire ce qui plaît aux autres.
Et soyons honnêtes, on ressent tous le besoin d’être aimé.
Pour être apprécié d’abord, puis par peur d’être blessante ou égoïste: nous agissons en pensant aux autres.
Parfois même en cachant qui on est réellement.
Mais inutile de vous torturer ni d’être dans la retenue.
Il est possible de vivre pour soi sans culpabiliser, ni décevoir quiconque.
• Vivre pour soi et non pour les autres: définition
Vivre pour soi signifie : vivre comme on le souhaite vraiment, sans attendre les validations externes.
Autrement dit, satisfaire vos envies, malgré l’opinion des gens.
- “si j’étais à ta place…”,
- “à mon avis, …”,
- “tu devrais faire ceci ou cela”
Culpabiliser de vouloir être heureux est injustifié.
Par définition, votre vie n’aurait pas lieu sans vous.
Mettre de côté vos désirs représente donc un non-sens absolu.
Et rassurez-vous: écrire votre histoire en comblant vos besoins, ne vous transforme pas en un monstre d’égoïsme.
Vous ne passerez pas pour une méchante individualiste en réalisant vos rêves.
Un équilibre entre vous et les autres existe.
Penser à vous ne veut pas dire: ne plus se soucier des autres.
Risquez-vous de décevoir des personnes ? Possible.
Mais c’est vrai aussi en répondant à leurs attentes.
Faire de votre mieux ne sera peut-être jamais suffisant pour eux.
Alors que vivre pour vous, pourrait bien les aider à devenir plus heureux.
Je vous explique comment.

Les bienfaits de ne plus vivre que pour les autres
Arrêter de culpabiliser c’est bien.
Mais j’ai mieux à vous montrer.
Vivre en phase avec vos valeurs peut améliorer votre sensation d’accomplissement.
Oui: l’accomplissement.
Être épanoui ET contribuer au bonheur des autres: c’est possible.
En vivant pour soi.
• Augmentation de votre altruisme
En privilégiant vos besoins, vous comprenez l’importance de respecter ceux des autres.
Vous tenez compte des priorités de votre entourage.
Votre empathie se développe.
En écoutant vos envies: vous êtes comblée.
Vous êtes fière de ce que vous faites pour vous.
Et cela suffit déjà à vous sentir épanouie.
Vous aimez votre vie.
Celle des autres ne vous rend ni jalouse ni frustrée.
Plus encore: vous souhaitez partager votre bonheur.
• Amélioration de vos relations
Vivre pour soi et non pour les autres nécessite un travail de développement personnel.
Tout se joue dans la recherche de validation interne (plutôt qu’à travers le regard des autres).
En vous plaçant au centre de votre vie, vous prendrez davantage conscience de vos non-négociables.
Vous n’accepterez plus les contacts néfastes, ou qui vous tirent vers le bas.
En revanche, vous redoublerez de gratitude et d’amour pour les relations épanouissantes.
Volontairement, vous les nourrirez.
L’opinion des autres passe au second plan.
Ce qui compte, c’est comment les gens vous font vous sentir.
La validation n’est plus externe , mais interne. CQFD.
Vos relations gagnent en qualité, et en authenticité.
• Renforcement de votre estime et votre confiance en vous
Chaque action pour vous-même engendre une émotion positive.
La joie, la satisfaction, la sérénité, ou encore la fierté.
Peu à peu, vous comprenez votre rôle et votre pouvoir créateur.
Vous reconnaissez votre valeur personnelle.
Votre estime de vous augmente.
Prise dans un tourbillon vertueux, vous vous appliquez à répondre à vos besoins.
Les respecter représente votre priorité.
C’est dit: vous êtes importante.
Si ça, ce n’est pas une estime de soi à faire pâlir Beyoncé…je rends mon body à paillettes.
Une pensée positive provoque toujours un comportement positif.
Cette attitude optimiste créant des résultats probants : vous croyez de plus en plus en vos compétences.
En vos capacités de réussite.
Des ailes vous poussent dans le dos.
Vous libérez peu à peu votre plein potentiel.
Plus sûr de vous, les autres vous font davantage confiance.
Convaincue de vos points forts, vous les aidez.
Vous vous rappelez ? Tout est parti de vous.
Une fois encore, le secret tient dans la validation interne de votre conduite.
• Hausse de votre productivité
S’affirmer, c’est oser dire stop quand la to-do list déborde.
Dire oui à tout, pour satisfaire les attentes des autres, engendre surcharge mentale et anxiété.
La peur de décevoir ou de ne pas être à la hauteur vous fait perdre vos moyens.
Aucune de vos actions ne donne de résultats pertinents.
A contrario, vous affirmer et savoir dire non, favorise votre sérénité, et donc votre concentration.
Plus attentive, plus productive…plus efficace.
Vous atteignez vos objectifs plus rapidement que prévu. Incroyable, non?
Vous voilà disponible pour accepter de rendre service à quelqu’un, ou prendre du temps pour vous.

Comment apprendre à vivre pour soi
Reste une dernière étape à passer: se donner le droit.
S’autoriser à vivre pour soi, et non pour les autres.
Comprenez bien que ré-apprendre à vivre pour vous, tient de votre responsabilité.
Les autres auront toujours des attentes envers vous. Ils auront une opinion sur tout ce que vous réalisez.
L’évolution de votre vie viendra de votre changement de comportement.
• Avec le retour à vous
Qui seriez-vous si vous osiez exister pour vous seul ?
Cette question permet une reconnexion totale à soi-même.
En devenant, le temps d’une séance de journaling, un peu égoïste, vous définissez vos normes.
Vous posez le cadre de votre bien-être.
Essayez cet exercice.
Si mes choix n’ont aucune conséquence sur les autres:
- “Quelles envies dois-je honorer pour me sentir bien ?”
- « Quelles activités ou rythmes de vie sont bons pour moi ?”
- “Quels besoins non satisfaits me frustrent ?”
- “Quelles valeurs ne peuvent être bafouées?”
Les réponses à ces questions sont celles de votre moi authentique.
Créer une vie en phase avec vous-même revient à écouter ses besoins.
A trop vivre pour les autres, on s’en oublie soi-même.
Pour construire une existence dont vous êtes fière, vous devez définir clairement ce qui vous rendra heureux.
Apprenez à vous aimer.
“Vivre comme on le veut vraiment”: implique de faire le point sur vos désirs, vos envies, et vos valeurs pour toute votre vie.
Pas seulement dans votre organisation quotidienne
Posez-vous des questions pour découvrir quel type de vie vous souhaitez mener.
Une fois ces objectifs déterminés, gardez-les bien en tête.
Relisez-les autant de fois que nécessaire.
N’oubliez pas : vous êtes responsable de leur mise en application.
Vous seule pouvez décider d’agir en écoutant votre coeur, ou selon ce que les autres attendent de vous.
• Le dépassement de vos peurs
Vous avez peur d’être vous-même, mais encore ?
Est-ce l’angoisse du rejet qui vous paralyse ?
Ou la crainte d’être blessante en affirmant vos limites ?
Qu’on se le dise: vous ne pourrez jamais plaire à tout le monde.
Ni vous, ni moi n’avons ce pouvoir.
Et encore moins ce devoir.
Si vous n’êtes pas égoïste, vous n’êtes pas mégalo non plus.
Le jugement des autres et leur éventuelle désapprobation leur appartiennent.
Ils ne veulent rien dire à propos de vous.
Souvenez vous: vous n’êtes créateur ni des pensées, ni des émotions de votre entourage.
Ils expriment leurs propres inquiétudes: ne les prenez pas pour vous.
Tout comme vous: ils sont responsables.
De leur vie, de leurs résultats, de leur bien-être ou du contraire.
Certes, vous pouvez les aider à surmonter leurs difficultés.
Mais en leur conseillant la meilleure attitude à adopter.
Sûrement pas en modifiant la vôtre.
Ce n’est pas leur rendre service. Vous ne feriez que les maintenir dans leur zone de confort, et d’insatisfaction.
La peur de ne pas être aimée est humaine.
Blesser volontairement les gens est inconcevable.
Mais ne laissez pas ces inquiétudes limiter votre avancement.
Dépassez ces craintes en identifiant quelles pensées ou expériences génèrent cette angoissante conviction.
Les gens qui ont lu cet article ont aussi lu le magazine.
« Dépasser ses peurs pour réaliser ses rêves (+cahier d’exercice offert)
• L’éloignement des personnes négatives
Modifier votre comportement selon les personnes qui vous entourent vous déconnecte de votre moi authentique.
Vous reniez vos besoins. Et faites taire vos envies.
Résultats: vous êtes épuisée, et vous conformez aux autres.
Vous subissez double peine.
Éloignez-vous des relatioins négatives.
Au minimum: arrêtez de les écouter.
Ne vous occupez plus d’elles.
Le besoin d’appartenance à un groupe (une famille) s’avère indéniable. Mais “appartenir” implique de partager des valeurs, et des envies communes.
Pas toutes, mais les plus importantes à vos yeux.
Continuer de vous laisser dicter votre conduite par les autres vous transformera en pâle copie, inconforme.
Un brouillon en noir et blanc.
Alors que vivre pour vous-même révèlera le sublime spécimen, unique, et haut en couleur, que vous êtes vraiment.
“ok reçu mais concrètement ?”
Très bonne question, j’y arrive
• Le passage à l’action
Passer à l’action et mettre en place un équilibre entre vous et les autres demande du courage.
Lire ce (merveilleux) article, et le comprendre représente l’étape la plus simple.
Reprendre votre vie en main vous confronte à la réalité.
Vous vous apprêtez à vérifier que vous avez apaisé vos inquiétudes.
Ça titille le mental, et réveille l’envie de regagner le moule si familier de la conformité.
Commencez de manière très pragmatique.
Ouvrez votre planning.
Identifiez les activités effectuées parce que les autres vous y incitent.
Puis celles que vous n’osez pas déprogrammer par peur de l’opinion des autres.
Et annulez-les.
En toute bienveillance, exprimez vos besoins, et posez vos limites.
Utilisez les créneaux libérés pour prévoir du temps pour vous.
Pourquoi ne pas vous inscrire à ce cours de pole dance dont vous rêvez tant à la place ? Ou vous remettre à l’anglais?
Dorénavant, construisez vos projets selon vos envies.
4 idées-ressources viendront soutenir cette sortie de zone de confort.
- faites-vous confiance. Écoutez-vous.
Vous savez ce qui est bon pour vous.
Vous êtes une adulte responsable, en mesure de prendre les décisions adéquates….et au pire: d’assumer les conséquences émotionnelles d’une déception.
- vos craintes ne sont que des extrapolations.
Votre cerveau est formidable : il anticipe tout. Parfois même un peu trop.
Vous redoutez ce que vous n’avez jamais testé.
Si ça trouve, votre mère acceptera sans sourciller que vous n’alliez pas manger chez elle tous les week-ends.
- recentrez-vous sur vous.
En cas de résistance, de stress, de boule au ventre : demandez-vous toujours si vous faites les choses pour vous, ou parce que les autres vous le demandent.
Le choix de dire oui ou non vous appartient. - oubliez les “il faut” “je devrais” “ça ne se fait pas”.
Ces remarques sont le fruit de conditionnements et d’injonctions socio-culturelles.

Vivre pour soi et non pour les autres : citation
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» Lorsque vous dites « oui » aux autres, assurez-vous que vous ne dites pas « non » à vous-mêmes. »
« Ce n’est pas égoïste de vivre pour soi même .
Une personne qui n’a pas l’amour de soi, ne peut pas donner de l’amour aux autres »
« Si vous vivez votre vie selon le regard des autres, vous ne vivrez jamais votre propre vie »
« Être soi-même, c’est se faire exclure par certaines personnes.
Être comme les autres, c’est s’exclure soi-même. »
« Oser dire « non » lorsque l’on n’a pas envie de dire « oui » ce n’est pas de l’égoïsme!
C’est une manifestation d’Amour et de respect envers soi-même« .